jeudi 20 décembre 2007

Second ou deuxième ?

Call me the second one…Selon l'académie française, pendant longtemps second a été la forme la plus courante, et certains grammairiens prétendaient réserver l’usage de deuxième aux cas où la série comprenait plus de deux éléments ; lorsque l’emploi de second s’est fait plus rare, on a voulu le réduire aux cas où la série ne comprend que deux éléments.

Aujourd'hui, en cours lors d'un apparté constructif, j'ai effectivement appris que second ne s'employait que lorsque le troisième était inexistant. Il devenait donc impossible de doubler le second, excepté si l'on était premier et qu'on venait de lui prendre un tour.
Et cette phrase culte du film The Mask : Petit, tu es doué, très doué... Mais tant que je serais dans ce métier, tu ne seras jamais que le second. qui devenait alors : Petit, tu es doué, très doué... Mais tant que je serais dans ce métier, tu ne seras jamais que le deuxième. Tout de suite, ça n'a plus le même attrait, la même consonnance…

Et pourtant…
Littré, déjà, contestait cette distinction qui jamais ne s’est imposée dans l’usage, même chez les meilleurs auteurs. L’unique différence d’emploi effective entre deuxième et second est que second appartient aujourd’hui à la langue soignée, et que seul deuxième entre dans la formation des ordinaux complexes (vingt-deuxième, etc.).

Ouf ! Merci la langue française de me sortir ce cet embarras, j'ai bien cru que je n'allais pas en dormir de la nuit. Pour la peine, le second commentaire de cet article aura droit à… toute ma gratitude.

jeudi 13 décembre 2007

Life 2.0, où va le monde ?

Call me Bioman…Suite à un billet que je viens de lire sur Suchablog, je tenais à vous présenter cette magnifique réalisation des studios Trotar, une vision très exotique sur ce que pourrait être la vie de demain. Et si nous étions connectés ? Attention, je ne parle pas de connexion telle qu'on peut la trouver en atteignant un haut niveau de spiritualité, non, je parle là de technologie. Si souvent j'ai essayé de faire un Ctrl+F sur mes feuilles de cours/livres/revues afin de retrouver un(e) mot/article/code/chien/phrase laissé(e) à l'abandon et pourtant se révélant tellement utile et discret(e) lorsqu'on en a besoin… Et tellement de fois cet acte s'est soldé par un échec…

Avec ce futur, plus besoin d'encombrer sa vie d'un ordinateur, d'orgueunayzeur, de hayPhaune, de GéPéeSse, tout se retrouve à portée de crâne…
Cependant, comme je l'ai signalé en commentaire du blog précité, je pense que, tout comme un exosquelette, une ressource d'information supplémentaire est envisageable, à partir du moment où elle ne fait qu'ajouter des fonctions utiles et non interférer avec nos capacités natives.
Quant à la vie privée, nous sommes vraiment dans une évolution numérique constante. Le passeport biométrique est d'ores et déjà obligatoire aux US, et probablement cette mesure va s'étendre à d'autres pays dans un avenir proche. D'un côté, quidam s'insurge contre un flicage potentiel ; de l'autre, antiquidam s'autorise à penser qu'un monde meilleur est un monde ou l'humain est surveillé. Lequel a raison ? Lequel des deux est le plus optimiste/fataliste ? Je pense que le débat pourrait durer des mois entiers sans obtenir de réponse.

Au niveau des avancées, le Nanoethics Group publie régulièrement à propos des travaux en cours. De plus, allez jeter un oeil sur les puces RFID, les puces que l'on trouve sur les CD/DVD/livres dans les supermarchés.
En ce moment, je suis des cours de datamining. Sous ce terme assez indigeste se cache un terme qui l'est tout autant, j'ai nommé la fouille de données. Grâce à cette connaissance, il est possible de réaliser des outils décisionnels tels que l'ont fait les réalisateurs de 20q, cet algorithme permettant de trouver l'objet auquel vous pensez. L'intelligence artificielle n'est plus si loin de la notre que jadis…

Alors ? No future ?