L'Université Nationale de Séoul fait de nouveau parler d'elle dans les sphères scientifiques ainsi que dans les médias.
En effet, on se souvient de la vague d’émoi causée par l’annonce faite par le même institut l’année dernière au sujet de ses travaux de recherche sur le clonage. Travaux qui, rappelons le, avaient abouti avec le clonage d’un premier chien en 2005, et de Snuppy, une femelle lévrier afghan en 2006. Une première mondiale.
Toujours aussi médiatique mais pour des raisons différentes, l’Université Nationale de Séoul avait aussi causé un immense scandale avec le professeur Hwang Woo-Suk, spécialiste du clonage qui avait été surpris en pleine manipulation de données scientifiques. Du reste, il avait été renvoyé il y a de cela un an.
Clonage de loups
Aujourd’hui, c’est un des anciens collègues du professeur Hwang Woo-Suk qui est sous les feux des projecteurs. Le professeur Lee Byeong-Chun dirige une équipe qui a pu concrétiser des travaux sur le clonage : 2 loups (cf. photos ci-dessus, crédits photo : Reuters), nés le 18 et 26 octobre 2005 respectivement sont en fait des clones qui ont été crées afin de préserver leur espèce qui est menacée de disparition.
L’organisme responsable de la validation des travaux de recherches au sein de l’Université Nationale de Séoul affirme que les tests ADN ont démontré que Snuwolf et Snuwolffy sont effectivement des clones. Lesdits travaux devraient êtres publiés dans le prochain numéro de la revue Cloning and Stem Cells.
Pour le moment, aucune validation par des experts tiers ou extérieurs à l’université n’a pu être faite. L’équipe du professeur Lee Byeong-Chun voudrait désormais savoir si des louves clonées peuvent se reproduire. Ces travaux partent d’une justification d’ordre moral : « Dans le cas des animaux en voie de disparition, il est extrêmement difficile de perpétuer l’espèce avec l’insémination artificielle dans la mesure où leur nombre est si limité, » affirme l’équipe coréenne.
Source : Daily Tech
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